La musique a toujours existé, depuis la préhistoire. Elle est en fait source de plaisir et de joie. Lors des fêtes de n’importe quel ordre, il y a de la musique. Même lors des enterrements chez certaines civilisations, il y a de la musique. Le rythme, la mélodie, c’est une réelle recherche artistique que de trouver l’air qui exprime la joie et l’allégresse ou qui correspond à certaines circonstances moins gaies, tels que les chants funèbres entre autres. Tout comme les courants littéraires ou courants de peinture et sculpture, il y a des courants de musique qui ont connu leur moment de gloire et continuent à drainer les foules de mélomanes. Certains courants et certains musiciens ont traversé les époques et continuent à scintiller parmi les étoiles sans rien perdre de leur aura. D’autres ont brillé quelques moments mais comme des étoiles filantes dont on ne retrouve presque plus que des poussières ont disparu avec le tube d’une saison ou deux et se sont éclipsés à jamais. Certains mélomanes ne jurent que par la musique classique et méprisent les courants modernes, pour ne pas dire carrément qu’ils ne considèrent pas cela comme de la vraie musique. En fait, les amateurs de musique citent les classiques tels que Beethoven, Mozart, Bach , Liszt et bien d’autres, en tant que les « authentiques » de la musique, par rapport aux autres plus modernes qui ne seraient que de simples amateurs. En réalité, chaque courant à son importance et sa valeur par rapport à l’époque où il est paru et a connu un apogée réel. La musique comme toutes les autres formes de l’art demeure tributaire du côté subjectif et du lien affectif qui la relie à ses adeptes et ses amateurs. La musique contemporaine apparue après la seconde guerre mondiale, la musique pop qui a commencé à se faire connaitre vers les années 
soixante et qui ne cesse d’être appréciée parmi les jeunes et les moins jeunes parce qu’elle transmet un certain aspect populaire accessible à tous et non pas comme la musique classique qui est censée être écoutée par une certaine élite plus « intellectualisée ». Le Rap, autre phénomène qui a vu le jour dans les quartiers des banlieues dites modestes et qui ne cesse de croître et d’avoir des amateurs qui le « consomment » sans modération. Ils le chantent, ils l’écoutent, ils le vivent, ils en font tout simplement leur manière de s’habiller, de se déplacer, de s’aimer. Une époque qu’ils critiquent, qu’ils rejettent et qu’ils s’amusent à en parler en déambulant dans les rues et sur certaines scènes. Est-ce qu’il y a une musique qui a plus de valeur qu’une autre ? Comment le savoir si l’art en soi est tellement subjectif !
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L'art dans tous ses états